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Rewrite with the door open

Photo du rédacteur: CaroleCarole

Write with the door closed, rewrite with the door open ...

Rewrite, c'est une de mes activités favorites. C'est étonnant car en anglais, on fourmille de mots pour parler de cet acte barbare, la relecture, la ré-écriture, l'édit d'un papier, et pourtant j'ai l'impression qu'il n'y a qu'en anglais qu'on peut dire "REWRITE".

Car éditer, c'est trahir. Editer, c'est regarder avec une nuit, une journée, un mois, une année d'expérience quelque chose que l'on a figé dans le temps, dans une unité précédente et à qui on impose une nouvelle vie par la simple volonté de l'édit. Pour la grande insatisfaite que je suis, editing est un sport de combat. Je peux me relire pendant des mois, voire des années (j'ai commencé la rédaction d' Une Ombre Chacun en 2010 donc ça vous laisse le temps d'éditer jusqu'à plus soif) changer un mot, un adjectif, une virgule, un point. Et six mois plus tard revenir vers l'adjectif du départ, remettre la virgule. C'est un sport sans fin, sauf quand on a une éditrice.


Mon éditrice est une femme adorable. Elle a corrigé mon manuscrit de mes carolismes et de mes insupportables anglicismes et nous avons passé une après-midi à les passer en revue. C'est un exercice très étrange, d'être face à son texte et de voir les questions, la réception d'un autre. Cela donne des moments un peu honteux (pourquoi ne suis-je pas capable de conjuguer correctement un subjonctif ??) mais aussi des belles parties de rigolade devant des passages étonnants.

Le manuscrit est désormais corrigé, édité, ré-écrit pour la dernière fois. Une page se tourne. #nopunintended.


Carole Llewellyn. All rights reserved.

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© 2020 by Carole Llewellyn

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